ou Mes Whippets dans tous leurs états
Randonnée avec un Azawakh au pays du Mont-Dore.
Ca y est nous allons prendre le départ pour un périple en camping-car.
Le temps n'est pas des plus cléments il faut bien l'avouer pour ce périple en camping-car. Ces Messieurs toutefois se sont bien adaptés et semblent apprécier ces allées et venues, ces périodes de route et de balade, ces attentes bien au chaud pendant que je visite des lieux où leur présence n'est pas souhaitée et les randonnées plus ou moins longues à trois.
Notre compagne la pluie prend la route avec nous vers l'intérieur des terres. Trois objectifs : l'île d'Oléron, puis le Mémorial Vendéen et enfin, le Puy du Fou avant le retour en terre angevine.
L'île d'Oléron ne tiendra pas ses promesses liées aux souvenirs. Ces derniers étaient ensoleillés et familiaux, ici, l'île sera sous la pluie et solitaire. Elle manque d'âme, ne vibre plus. Oléron n'est plus ce qu'elle était, en tout cas pour moi.
Mais les couleurs nous parlent, instants fugaces d'un plaisir de l'oeil bien agréable.
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Invitation à la rêverie et au repos
Il est temps de prendre la route pour le phare..
Info route
St Denis d'Oléron
En route vers le phare de Chassiron
Je me souviens de ce premier périple en camping-car - une liberté et un plaisir même si le beau temps n'était pas avec nous.
Moi et ces Messieurs, seuls dans un fourgon camping-car, décidant heure par heure de ce que nous allions faire.
Les souvenirs sont lointains, les photos plus parlantes alors laissons les dires :
Le fourgon bien garé, petit tour à trois
St Martin de Ré et suite...
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Nous quittons l'ile, non sans avoir trouvé trace
du génocide vendéen perpétré par la République
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Notre route se poursuit avec notre compagne la pluie...
Nous quittons Ré pour Oléron
Une autre ile, un ailleurs, un phare, des couleurs...
Ile de Ré
http://www.dailymotion.com/video/x6p81l_ile-de-re_travel#UU6v-L7LSpo
Pour en savoir plus
Carte
C'est vers 14h que je me décide à visiter l'île en vélo. Ces Messieurs resteront donc dans le camping-car, bien au chaud.
Et me voila partie au centre de La Couarde, que nous avions visitée le matin avec ces Messieurs. Cette fois, je suis seule et je cherche à louer un vélo pour partir sur les routes cyclables de l'île en direction de la pointe des baleines et de son phare.
J'ai un souvenir de ce lieu bien agréable avec un côté un peu sauvage. Que vais-je trouver?
Je fais rectifier la selle deux fois car, après un premier essai, je constate qu'elle est trop basse : j'aime avoir la jambe bien tendue sur la pointe des pieds, je trouve cela moins fatiguant au pédalage. Il semblerait que ce ne soit pas le réglage le plus courant car il m'a fallu insister et, même si ce cher jeune homme me précisa que je pouvais la régler moi-même, il finit pas céder à mon "caprice".
C'est ainsi qu'après 2 tours de pâté de maisons comme galop d'entraînement je partis sur les chemins baptisés "pistes cyclables".
Un grand plaisir ... et de l'effort et des paysages ... mais jamais seule. Eh oui, ces premiers rayons de soleil, si timides mais bien réels, ont amené sur les chemins les touristes en mal d'activités ludiques et trop contents de cette accalmie dans le déluge de ces derniers jours.
Dois-je avouer que j'ai plus souvent suivi les cyclistes que regardé les panneaux, pariant qu'ils avaient la même destination que moi : le phare de la pointe des baleines.
Tout au long du parcourt ce fut, plaisir des yeux, douceur de l'odorat, agression de la souffrance musculaire, asphyxie des poumons, rage d'y arriver, relâchement de la volonté de battre des records, plaisir de la photo, plaisir des lignes, plaisir de la solitude , plaisir de la liberté et enfin plaisir de retrouver la terre ferme définitivement après 4 h de pédalage.
Pour quelqu'un qui n'avait pas fait de vélo depuis près de 2 ans...la journée a aidé à remettre le physique en route !!!
Le retour au camping-car fut fêté par ces Messieurs.
Après des visites rapides de St Martin, La Flotte, et autres villes de l'Ile de Ré il est temps pour nous de faire comme ce dernier compagnon de route...partir.
La pluie est revenue après cet intermède d'une journée.
Lors de mon parcours en vélo, j'ai fait une halte chez un Monsieur qui proposait des caramels au beurre salé et autres délices du même acabit. J'emmène avec moi des douceurs salées en guise de souvenirs et garde en mémoire une grande gentillesse, perceptible pour ne pas dire pénétrante. Il y a des être qui irradient tout en douceur. Le monde est toujours surprenant par petite touche.
info route
Première escale, au hasard des routes.
Notre deuxième campement, si bien placé et calme.
De la couarde à la pointe des baleines : à vélo.
Pour aller plus loin :
A voir:
L'île de Ré est au bout du ...pont.
J'ai hâte de revoir cette île. Mes souvenirs sont lumineux, colorés et très ...bord de mer avec ports, maison basses aux volets colorées, ainsi que les fameuses Roses Trémières dont les colories ressortent magnifiquement sur cette île blanche, plus le vélo et encore le vélo.
La Rose Trémière est la fleur de prédilection de l'île de Ré. Elle peut atteindre 2 ou 3 mètres de hauteur avec sa longue tige très raide. Les fleurs s'intercalent entre les feuilles directement accrochées sur cette tige, elles naissent sous la forme de pompons verts qui grossissent et s'ouvrent en fleurs colorées. Sur l'île, les Roses Trémières sont partout, s'accrochant dans des endroits improbables et se déclinant dans une palette de coloris très variès.
Serais-je déçue?
Première étape, je ne sais pas où bivouaquer. Je prends au hasard des rues et je constate qu'un camping-car immatriculé à l'étranger me suit. Il ne va pas être déçu le pauvre, car je ne sais vraiment pas où je vais!
Mais, cette fois la chance est avec moi car, tout au bout d'une route, qui me semblait au début n'être un cul de sac sans intérêt, je découvre un parking gratuit pour camping-car, tout près d'une station technique pour camping-car qui elle est payante et ... tout cela, en bord de mer !!
Trois véhicules sont déjà installés mais j'ai largement la place : ce sera notre premier bivouac sur l'île de Ré, face à des dunes sauvages.
J'ai pris cette photo le lendemain matin lors d'une balade avec ces Messieurs. Je vais découvrir à mes dépends que ces dunes sont remplies de lapins. En effet, c'est par l'odeur et la vue alléchées, que ces Messieurs vont s'élancer à la poursuite d'un lapin à ma grande surprise, me décollant littéralement du sol pour me propulser au bas de la dune : la nuque et le dos secoués par un atterrissage à plat ventre des plus brutaux, le nez dans les herbes piquantes et les épaules arrachées de mon corps par la traction exercée par les laisses, auxquelles mes mains sont restées désespérément accrochées, avant de lâcher prise lamentablement, anesthésiées par la douleur.
C'est là, que j'ai décidé qu'eux et moi, nous aurons des chemins séparés à certains moments de la journée : le camping-car pour ces Messieurs et à moi les visites ou le vélo.
Nous sommes partis en vadrouille en camping-car pour visiter et trouver un deuxième point de chute sympa (bien entendu il est question, ici, d'un campement) .
Et là, encore de la chance car ce fut le cas : un parking en bord de plage, pas d'interdiction pour les camping-cars et situé tout à côté d'un petit parc, idéal pour la balade du matin avec ces Messieurs. Cerise sur le gâteau...personne à l'horizon.
Nous nous installons.
De bon matin, visite des rues et ruelles au programme.
Ces Messieurs sont de la partie bien évidemment
Les ruelles et tout ce qui va avec...
Mais aussi la plage pour notre plaisir
Bon ce n'est pas la grande température mais il ne pleut pas!
Voici notre installation et l'un des rares moments où nous réussirons à prendre le soleil pendant ce séjour.
Installation de ces Messieurs
La mienne pour grignotter et lire au calme.
Ces Messieurs semblent profiter des rayons de soleil avec plaisir.
Ok, il est temps de les laisser profiter de la sieste!
Ainsi, se passa une bonne partie de la journée.
Nous avons poursuivi notre route vers St Gilles Croix de Vie. Le ciel est serein et la pluie semble absente pour un moment, reste le vent et le froid.
Premier arrêt à St Gilles, sur une place de parking le long de la route, histoire de pouvoir admirer et prendre des photos. A ce moment là, je sais que mon appareil est mal réglé, car, après avoir pris les photos de ces Messieurs, je les avais visionnées et j'avais alors constaté la catastrophe. Mais, je n'ai pas encore pris le temps de refaire les réglages. Les photos sont donc du même genre.
Il ne dépareille pas mon beau carrosse dans le décor!
St Gilles n'est pas une petite ville, mais nous ne prendrons pas le temps de la visiter, car, il ne faut pas l'oublier, mon objectif est de ralier l'île de Ré avant la nuit. Nous allons donc nous contenter du littoral de St Gilles, et .... c'est magnifique!
Deuxième arrêt sur un petit parking qui semble desservir un embarcadère pour des visites en bateau. J'ai la surprise de voir un véhicule faire demi-tour et venir autour de mon camping-car. Ils notent peut-être le numéro de téléphone du loueur qui est visible sur le devant?! Bref, je décide de profiter du point de vue. Je continue de prendre des photos dont très peu seront, en fait, exploitables.
Une idée du vent qu'il y avait !!
Ces Messieurs sont dans le fourgon bien au chaud mais, suffisamment curieux pour grimper sur les siège avant et me suivre du regard.
Troisième arrêt sur un parking vers la sortie de St Gilles. Au moment de fermer le fourgon, mon appareil photo en bandoulière, je vois arriver une voiture de police qui ralentit en me repérant (moi ou le fourgon ?) et observe la femme que je suis, se diriger vers la plage d'un pas décidé, manifestement avec l'intention de jouer à la photographe. Ils échangent entre eux, puis font demi-tour sur la parking et repartent .
Il n'est pas beau ce fourgon qui attend calmement que je revienne pour reprendre la route?
Bien évidemment, tout le long de cette route en bord de plage, le stationnement des camping-cars est interdit. Peut-être la police venait-elle vérifier que je ne m'installais pas?
Mais suis-je véritablement un camping-car avec mon fourgon? Allons soyons de mauvaise foi , je vais dire non!! De toute façon, nous reprenons la route en direction des Sables et il n'est pas question de savoir si j'aurais pu bivouaquer ici.
Sur la route...
Nous ne nous arrêterons pas aux Sables.
Ce n'est plus les Sables que je connaissais, avec ses vieilles maisons en bordure de mer, telles des ladies prêtes à prendre le thé, contre vents et marées, pimpantes ou vieillissantes mais souvent colorées, à la fois disparates et semblables dans leur indifférence aux touristes envahissants qui les lorgnent. Ces ladies n'ont pas senti le dangers. Elles n'ont pas senti que cet envahisseur, qu'est le touriste lambda qui les lorgne admiratif, sera le même qui viendra louer ou acheter un appartement dans cet immeuble, construit sur leurs cadavres de maisons condamnées par les promoteur, faisant lui-même son propre malheur, quand lors de ses promenades, un manque cruel de la beauté ancienne de ce lieu lui viendra et, qu' assis parmi ses semblables, la nostalgie lui mordra le coeur . Puis, un jour viendra où le souvenir de ces vieilles ladies ne sera plus. Seules, les cartes postales, d'un quelconque bouquiniste dans une rue perdue de la ville, donneront encore l'idée de la beauté ancienne des Sables. Peut-être à un jeune couple d'amoureux? Ils seront comme nostalgiques de ce qu'il n'ont pas connu et ne pourront plus connaître, mais également frustrés, de ne plus pouvoir découvrir autour d'eux, la délicatesse de cette ville dévoilée par les cartes et où ils auraient aimé vivre.
Donc, nous parcourons les Sables et son bord de mer, d'une seule traite.
Par contre, à la sortie nous prenons le temps d'aller admirer le Puit d'Enfer. Le stationnement sur le parking est interdit aux véhicules dont la hauteur est supérieure à 2 m, mais j'arrive à me garer sur le bord gauche de la route, sans difficulté à cette époque de l'année. Je laisse ces Messieurs au chaud et, c'est bien couverte que je me dirige vers le bord des rochers là où se concentre l'ensemble des bipèdes présents.
Froid? Vous avez dit froid?
Oh que oui!!
Et du vent!!!
Le Puits d'Enfer
Dans toute sa longueur. Bruit et mousse...une sensation de vertige.
C'est gelée que je rejoins le Bavaria pour continuer vers l'île de Ré. Ces Messieurs sont contents de me revoir, même si mon absence n'a été que de courte durée. Mais, est-ce moi qui leur ai manquée ou la balade qu'ils auraient voulu partager?
Cette fois, nous nous dirigeaons vers l'île de Ré, les yeux grands ouverts mais programmer d'arrêt pour faire des photos ou visiter.
L'ile de Ré est notre prochain bivouac.
Info route
Les Sables à l'ancienne: http://www.youtube.com/watch?v=n0PORQyUAWc
en photo :
http://www.vendee1.eu/la-vendee-autrefois/cartes-postales-anciennes-photos-anciennes-de-vendee/212-les-sables-dolonne-photos-cartes-postales-anciennes.html
Le ciel est dégagé mais le vent est violent et le froid très présent quand nous prenons la route.
Il est ici question de longer le plus possible le littoral et de renouer avec des noms qui chantent ma jeunesse: Notre-Dame de Monts, St Jean de Monts, St Gilles Croix de Vie, Brétignolles sur Mer, Brem sur Mer, Les Sables d'Olonne, Jard sur Mer, Longeville, La Tranche, l'Aiguillon et enfin, l'ile de Ré.
Des membres de ma famille continuent de re-visiter au fils des ans ces plages du littoral vendéen avec assiduité et un plaisir toujours renouvelé. C'est ainsi que j'ai régulièrement à l'oreille les noms des Sables, de Brétignolle, de St Gilles Croix de vie et St Hilaire de Rietz pour ne nommer que ces villes.
Pour les Angevins, Brétignolle et les Sables ainsi que St Gilles croix de Vie sont des destinations de bord de mer de pérédilection en dehors des destination de Loire-Atlantique que sont La Baule, Le Pouguen, Le Croisic, Pornichet, St Brévin les Pins et Pornic.
Pour l'heure, ces Messieurs sont à leur place déjà en mode sommeil, bien au chaud à mes pieds et la route défile.
Les souvenir affluent.
Je suis, cette jeune fille qui joue du pouce sur les bords de route avec ses amis pour rejoindre un coin de cette côte avec à la clef, un petit matin de fatigue, réchauffé par la beauté d'un levé de soleil, irradiant de perles la brume matinale de ce coin du littoral, mais, je suis aussi cette jeune fille, dans une voiture en compagnie de copains, en route pour une virée sans autre but que la plage et un bain de minuit pour les plus courageux.
Le paysage défile.
Je ne suis plus cette jeune fille. Cette jeune fille est multitude, brune ou blonde, elle a tous les âges à la fois, tous les prénoms à la fois, elle n'appartient à aucune génération en particulier, elle continue de croire en sa jeunesse et à courir avec ses amis vers les plages vendéennes pour découvrir le couché de l'astre solaire sur l'océan suivi de son levé plus discret dans la brume du petit matin. Elle n'a conscience que de l'instant, le futur n'a pas d'avenir, il n'est même pas encore en gestation.
Le Fourgon caresse le bitume de la côte Vendéenne .
Je ne suis plus cette jeune fille, je suis cette femme, au volant d'un fourgon, revisitant tout doucement le chemin d'une partie de sa vie en descendant le littoral lié à son enfance et adolescence.
C'est donc avec lenteur que je roule, pour mieux apprécier le paysage, tout en serpentant dans les rues au gré de ma fantaisie.
Il fait froid, pas de pluie pour le moment, peu de gens dans les rues. Ça me va.
Perit coin tranquille à Notre Dame des Monts
Puis, St Jean de Monts où nous avons retrouvé la plage où nous avions passés les congés de la Toussaint, il y a 2 ans.
Il n'y faisait pas chaud et le vent y était particulièrement fort.
Suite des pitreries de Cachemire: http://0z.fr/2mg63
Les oreilles de Cocoon ne sont pas en reste: http://0z.fr/0WTBT
Ces Messieurs sont frigorifiés et prêts à rentrer.
Mais bien que gelés, ces Messieurs semblent heureux d'avoir pu profiter de cette plage déserte et de s'être défoulés en galopant et en jouant à se poursuivre dans des courses folles ou des joutes amicales.
Nous avons repris la route, laissant derrière nous ces étendues de sable aux rares téméraires que nous y avons rencontrés, les mouettes principalement et deux ou trois promeneurs.
Info route
1 -Notre Dames des Monts est située entre la Barre de Monts et St Jean de Monts
Des plages de sable fin à l'infini et l'ile d'Yeux en vis à vis.
2 - St Jean Des Monts
Là aussi de magnifiques plages de sable fin à l'infini.
C'est la plage où ces Messieurs et moi-même nous sommes promenés
Un lien vers un site du littoral vendéen et plus:
http://www.gite-de-vendee.comuv.com/Untitled-2.4.html
Nous sommes sur l'île de Noirmoutier depuis un petit moment. Nous circulons et prenons du plaisir à visiter à notre rythme.
Je suis en quelque sorte sur les pas des vacances de ma jeunesse. Il me vient un souvenir du Bois de Chaize. Un bon souvenir. Un peu confus mais... le bois de Chaize est bien sur l'île de Noirmoutier.
Monsieur GPS est programmé en rien de temps et, suivant sans hésiter ses directives, je me retrouve dans ces allées de pins et de chênes bordées de belles maisons qui caractérisent le bois de Chaize et dont j'avais le souvenir.
Je déniche facilement une place dans une allée pour garer le fourgon et nous partons à pied pour déambuler au hasard de nos pas mais avec pour destination finale, la plage.
La pluie est absente mais pas le vent et le froid, quoique la température semble s'adoucir. Mais cette sensation de réchauffement n'est-elle pas liée au sentiment de plaisir procuré par le fait de renouer avec mes souvenirs d'ado?
Ces Messieurs harnachés de leurs colliers et pompons ( merci schéhérazade), sont fébriles et hâtent le pas car ils sentent les bonnes odeurs à peine sortis du Bavaria.
Oui il y a du soleil, cela nous met de bonne humeur . La plage des Dames s'offre bientôt à nous à travers les arbres.
Ces Messieurs ne sont-ils pas beaux avec leurs pompons?
Nous quittons la plage pour naviguer dans les allées à la recherche d'une possibilité de stationnement en bordure de mer pour cette nuit. Demain c'est mon anniversaire et je veux me réveiller avec la mer comme voisine et en vis à vis, si possible.
Au bout d'une des allées, nous découvrons une plage, apparemment moins visitée mais plus longue et bien agréable. Je découvrirai plus tard que c'est la plage des Sableaux.
A cette période de la journée, le soleil est charitable et nous décidons de nous poser un instant sur le sable.
Je m'allonge sur mon blouson en ayant soin de caler les laisses de façon à prévenir tout mouvement intempestif de ces Messieurs.
Les photos donnent la sensation d'une plage éclaboussée de soleil et écrasée par la chaleur. Ce n'est pas tout à fait le cas. Il fait bon mais je supporte volontiers le pull à col roulé, même si j'ai laissé tomber le blouson pour m'installer dessus. Par contre, ici, le vent est tombé ou empêché d'agir.
Nous sommes bien. C'est finalement plus d'une demi-heure qui s'écoule tout en douceur.
Mais, arrivent au loin, tout un groupe accompagné de chiens en liberté, dont certains ne semblent pas très obéissant, surtout un en particulier qui, en plus, semble intéressé par mes Messieurs. Au final, sa maîtresse arrive à le ramener à elle mais, bien qu'ils soient encore à bonne distance, je décide de quitter la plage et de vérifier si je peux stationner, pour cette nuit, à cet endroit.
Je ne repère aucune interdiction ! Cela semble acquis, mais ma joie va être de courte durée, car je vais découvrir que la rue, qui mène à cette plage, au départ du bois, est en sens unique et qu'elle est interdite aux camping-cars.
Rien n'y fait, partout c'est interdit aux camping-cars ou, quand ça ne l'est pas dans la journée, ça l'est de telle heure à telle heure, et cette plage horaire couvre toujours la nuit (plus ou moins tard et plus ou moins tôt). C'est ainsi.
Rassasiés d'odeurs, pour ces Messieurs, et rassasiée de marche, pour moi, le temps est venu de reprendre la route.
Je veux visiter Noirmoutier , la ville.
Là, idem pour stationner : c'est impossible en ville, mais cela semble également difficile pour un véhicule léger de toute façon. Seule possibilité, un parking légèrement à l'extérieur. J'arrive à trouver une place bien protégée, à l'ombre en cas de soleil des tropiques (!!), mais sachant que la température est plutôt fraîche, et risque fort de le rester, je règle le chauffage pour le confort de ces Messieurs.
Eh, oui, ils vont rester dans le fourgon car, en ville, je veux avoir la possibilité de rentrer dans le magasin et visiter un peu mais, avec des chiens, quand vous êtes seul, cela se révèle problématique !
Me voilà donc seule pour découvrir la ville.
Il y a du monde, des touristes comme moi en grande majorité.
Après les rues et le lèche-vitine, je laisse le fort pour visiter l'église de Noirmoutier.
lien pour découvrir : http://paroisse.noirmoutier.free.fr/eglisenoir.htm
Petit aparté:
Démonstration du déréglage de mon appareil photo.
Voici la photo d'origine. On se croirait en Espagne, en pleine canicule, éblouis par le soleil.
Voici la photo corrigée comme j'ai pu
En fait, depuis le début, j'ai pris mes photos sans même vérifier les réglages ni même vérifier le rendu de ce que je prenais. Je vais m'en rendre compte plus tard.
Après avoir joué au touriste je tombe sur un magasin...j'y rentre...j'y rencontre une femme intéressante, de contact agréable, une vraie passionnée qui m'explique des détails sur l'origine des bijoux qu'elle expose et la signification de ces petits "grelot" si agréable à l'ouïe. Ce n'était pas prévu, mais je me trouve ici, un cadeau d'anniversaire et...c'est une belle surprise!
L'après-midi est avancée et la question du campement pour ce soir s'impose à moi avec les inquiétudes récurrentes sur mes réserves de "survie" en camping sauvage ou du moins en camping libre (restons sobre ! ).
Ai-je la possibilité de trouver une aire technique? Le moindre camping est payant. Et, vérification faite, le passage du Gois ce n'est pas avant ... bref, je n'aurai pas la mer comme voisine pour demain si je reste sur l'ile de Noirmoutier et le temps n'est plus si sympa. Nous avons pu profiter d'une période entre deux gouttes mais cela semble terminé ...
OK, encore un peu de visite en camping-car, dans des ruelles accessibles au hasard, à droite, à gauche, puis, en route pour prendre le pont en direction du continent.
Adieu l'idée de repasser par le Gois et de revisiter la peur de mon enfance à marée montante sur ce passage emblématique de l'Ile. Pour une autre fois peut-être?!
Nous somme mardi 24 avril. Objectif : un campement sympa et sauvage pour ce soir.
Le pont franchit, nous nous mettons en quête d'un chemin vers une plage, car il commence à se faire tard. C'est à la nuit tombante que je déniche une parking de plage, dans les pins, interdit aux camping-cars pour la nuit, comme il se doit, mais à proximité duquel un espace un peu en retrait et face aux pins devrait me permettre 1) de respecter l'interdiction (quoiqu'à cette période de l'année les contrôles ne doivent pas être fréquents et méchants!) 2) être proche de la plage et en pleine nature.
Nous nous installons donc pour la nuit.
La plage est au fond. J'ai orienté le fourgon de façon à partir au plus vite au cas où...
Rebelote toutes les questions et vérifications des niveaux. Trois heures de route par jour, c'est sensé recharger les batteries. Cela semble se confirmer. L'eau, c'est bon. Le gaz? je ne sais pas. De toute façon il ne fait pas chaud donc je monte à 4 le réglage, je le redescendrai plus tard. Mon esprit n'arrive pas à se libérer de ces questions matérielles et cela m'agace. En même temps, je ne sais toujours pas où se trouve le guide explicatif et le "truc" pour les roues en cas de crevaison, mais je n'ai fait aucune recherche pour trouver et je n'ai pas envie de m'y mettre maintenant, et je sais que demain matin je repousserai à plus tard (ben voyons, me dit la petite voix, quand il sera trop tard!).
Un véhicule vient de passer sur le chemin et se dirige vers la mer. Je dois sortir ces Messieurs, histoire d'aller découvrir la plage avant de dormir. Je constate que le véhicule est un volkswagen, avec un toit surélevé., style baba-cool à l'ancienne. Ils se sont garés sur le parking sans tenir compte de l'interdiction. Je pense qu'ils ont raison mais ... on ne se change pas, je resterai sur mon emplacement.
Ces Messieurs, après la balade de la soirée acceptent de manger un peu mais vraiment un peu !
La nuit est là.
Je n'aurai pas la mer en vis à vis demain matin, mais je préfère cette forêt de pins à un parking en ville ou un camping. Et puis, la mer, est là, au bout du chemin, rien que pour moi, aux premières heures demain matin.
Ces Messieurs s'installent confortablement. Je baisse le chauffage car il fait bon maintenant. Un peu de lecture et je rejoindrai morphée jusqu'au matin .
Demain nous rejoindrons l'ile de Ré via la côte.
Avril 2012 voyage en camping-car - Fourgon Bavaria
Info route
Itinéraire Noirmoutier
Implantation de notre camping-libre le 24 avril 2012
En fait ce doit-être la plage de Fromentine. J'ai parcouru à la nuit tombante, Fromentine où j'ai passé des mois de vacances avant la construction du pont.
Pour découvrir et aller plus loin sur l'ile de Noirmoutier :