ou Mes Whippets dans tous leurs états
Le plaisir de la marche, tôt le matin. Un retour en douceur dans un jardin de Picardie laissé à l'abandon.
La journée s'écoule chaude et rassurante.
Cocoon règne calmement
Cachemire farfouille dans les fleurs
Il ne fait pas très chaud malgré un mois d'avril déjà bien entamé.
Aujourd'hui il il y eu quelques rayons de soleil vers midi et nous en avons profité un peu pour une petite séance de jeu et photo.
Comme d'habitude le plus actif pour jouer c'est Cachemire,. Bien sur Cocoon participe, mais c'est l'appareil phoyo qui l'intéresse, un vrai cabotin! Et au final Cachemire pique des sprints tout seul et s'en donne à coeur joie.
Il faisait beau et ces Messieurs étaient à l'intérieur ????
Je viens de leur mettre une vieille couette dehors et ils sont comme des rois au soleil.
Depuis hier je ne comprenais pas pourquoi ils exigeaient de rentrer et ne voulaient pas profiter du soleil.
J'ai ma réponse: le sol est dur, l'herbe humide nous voulons une couette!! C'est fait et je vaque à mon ménage -je ne peux pas toujours reporter pour cause de soleil !!- pendant qu'ils se prélassent au soleil d'avril en toute sérénité.
Vendredi soir, ce fut les retrouvailles joyeuses avec ces Messieurs. Manifestement les quelques jours passés avec leur jeune maitre ce sont bien passés, ils sont en pleine forme.
Ils ont repris le soir même leur place sur leur lit bateau pendant que je pianote sur le clavier.
et ce matin balade en forêt où le printemps est bien là!
L'approche de la lisière voit ces Messieurs attentifs et aux aguets
Je vous le disais le printemps nous donne à voir et à humer!
Il suffit de regarder pour se détendre et retrouver un rythme de randonnée
Le chemin du retour nous donne l'impression d'être en bord de mer du côté des landes
Une dernière hésitation?
Un dernier regard
C'est le retour à la maison jusqu'à la prochaine balade.
Mais les photos ne disent pas tout de notre ballade!
Ce que ne disent pas les photos, c'est la rencontre avec l'homme à cheval accompagné de son chien en liberté. Chien qui, quoique l'homme affirmait de sa hauteur de cavalier, ne semblait pas si facile et tentait de se rapprocher dangereusement de mes Messieurs, eux-mêmes surexités par la simple interdiction que je leur faisais de répondre à cette avance et par mon anxiété palpable certainement pour eux. Le cavalier réussit à rappeler son chien et à la deuxième rencontre ce fut moi qui eu honte du cirque mené de ces Messieurs pour les rejoindre, lui, le cheval et le chien, alors que ce dernier traçait sa route en avant du cavalier, indifférent aux cris de sioux de mes deux acolytes!
Ce que ne disent pas les photos c'est la rencontre avec le troupeau de biches. Nombreuses les biches ! Pas eu le temps de les compter! Cocoon est parti en chasse, me prenant pas surprise, m'arrachant la laisse et entrainant l'attache dans son sillon. Une seule angoisse dans mon esprit échauffé que la laisse ne s'enroule pas rapidement autour d'un arbre, là, sous mes yeux, mais plus loin quand Cocoon serait hors de portée et moi bien incapable de le déliver de ce piège d'un collier qui le retiendrait peut-être .... La laisse s'enroula ,stoppant net Cocoon dans son élan, là, sous mes yeux. J'en fus heureuse et je réussis à calmer mes deux énergumènes non sans difficultés!
Les photos ne disent pas tout.
Journée qui s'annonce superbe pour ce dernier jour dans un jardin Andegave.
Il est temps de faire comme notre ami:
après un repos bien mérité dans ce lieu plein de charme,
prendre notre envol vers d'autres cieux.
Le soleil est revenu hier en fin de journée.
Mais, ce matin, il est présent dés le levé du jour et se glisse tout en douceur dans le jardin encore baigné de rosée.
Genée d'Angers reste timide. Elle est à peine sortie de son hivernage et n'a pas encore la pleine possession de son territoire mais, cet été, l'intrusion des Messieurs dans son domaine ne risque pas de la laisser indifférente.
Sa technique, l'attaque!
D'un bout du jardin, elle repère leur arrivée dans le jardin. Comment ?
Nul ne le sait, mais c'est une constatation : Genée est une véritable chasseresse de chien!
Elle va les poursuivre, ne les laissant jamais en paix, au point de les rendre furieux et aboyeurs. S'ils veulent s'installer au soleil, en position allongée ou assise, elle arrivera à vitesse grand V et les pincera de son bec pointu. Elle s'est toujours comportée ainsi avec les chiens sauf avec Lisa, un caniche. C'est un mystère mais ces pauvres Messieurs ne sont pas à la fête avec elle!
Genée d'Angers est la tortue de la maison, gâtée et bichonnée depuis des années, avec un carré de salades et de fraises des bois rien que pour elle.
Le temps gris d'hier a tenu ses promesses: le soleil a joué les absents avec assiduité et la musique de la nature environnante s'est faite rare, quelques oiseaux manifestant leur joie de vivre avec en fond sonore les bruits de la vie humaine beaucoup moins harmonieux.
La pureté au charme surané des étés d'antan qui nous a fait l'honneur de nous visiter ces derniers jours de Pâques, s'est évaporée avec la brume du matin.
Plus rien d'aérien dans ce ciel chargé, juste une immobilité comme une attente de quelque chose.
Le jardin livre ses charmes de façon plus subtil. Le regard part à sa rencontre sans avoir l'assurance d'y trouver son dû de beauté et de sérénité, encore que la nature en la matière sait surpendre et la main de l'homme étonner agréablement.
Ce soir le soleil a repris sa place et nous offre le plaisir d'une lumière des plus lumineuse, révélant le charme du vieux mur de pierre et de la maisonnette du jardin.
Le plaisir de s'installer au soleil et de sentir la chaleur gagner chaque parcelle de son corps, un voile rougeoillant sous les paupières closes offertent aux caresses de l'astre du jour.
C'était hier.
Ce matin le ciel est couvert, l'air froid et humide. C'est un jour propice à la farmiente de la lecture confortablement installé dans une véranda, au fond d'un fauteuil face à la baie vitrée, la vitre ouverte sur la nature, à l'écoute des pemières notes de la pluie.
Oui un jour de calme à se laisser aller à la nostalgie.
Peut-être un jour à pendre le volant, sur les traces de quelques souvenirs de jeunesse au détour d'un virage débouchant sur un plateau herbeux et révélant, dans le fond, la propriété cachée par un bosquet d' arbres toujours aussi touffus.