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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 08:03

 

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Pluie, vent et froid étaient au rendez-vous de ce périple d'une semaine en camping-car. Mais là où la pluie voulait bien se retirer un moment pour nous laisser souffler et profiter d'une bouffée d'oxygène, le vent et le froid ne faiblissaient pas.

 

 Série intitulée "jeu d'oreilles ou danse avec le vent".

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 Cocoon avec son "harnachement" spécial zone de chasse - un collier serait inefficace pour le retenir.

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Ces Messieurs portent les superbes pompons que Eve a fait.

Voici le lien: http://pomponscheherazade.e-monsite.com/a.jpgDes pures merveilles. Je sens que je vais commencer une collection!

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 06:35

frise

 

Nous sommes sur l'île de Noirmoutier depuis un petit moment. Nous circulons et prenons du plaisir à visiter à notre rythme.

 

Je suis en quelque sorte sur les pas des vacances de ma jeunesse. Il me vient un souvenir du Bois de Chaize. Un bon souvenir. Un peu confus mais... le bois de Chaize est bien sur l'île de Noirmoutier.

 

Monsieur GPS est programmé en rien de temps et, suivant sans hésiter ses directives, je me retrouve dans ces allées de pins et de chênes bordées de belles maisons qui caractérisent le bois de Chaize et dont j'avais le souvenir.

 

Je déniche facilement une place dans une allée pour garer le fourgon et nous partons à pied pour déambuler au hasard de nos pas mais avec pour destination finale, la plage.

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La pluie est absente mais pas le vent et le froid, quoique la température semble s'adoucir. Mais cette sensation de réchauffement n'est-elle pas liée au sentiment de plaisir procuré par le fait de renouer avec mes souvenirs d'ado?

 

Ces Messieurs harnachés de leurs colliers et pompons ( merci schéhérazade), sont fébriles et hâtent le pas car ils sentent les bonnes odeurs à peine sortis du Bavaria.

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Oui il y a du soleil, cela nous met de bonne humeur . La plage des Dames s'offre bientôt à nous à travers les arbres.

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Ces Messieurs ne sont-ils pas beaux avec leurs pompons?


Nous quittons la plage pour naviguer dans les allées à la recherche d'une possibilité de stationnement en bordure de mer pour cette nuit. Demain c'est mon anniversaire et je veux me réveiller avec la mer comme voisine et en vis à vis, si possible.

 

Au bout d'une des allées, nous découvrons une plage, apparemment moins visitée mais plus longue et bien agréable.  Je découvrirai plus tard que c'est la plage des Sableaux.

 

A cette période de la journée, le soleil est charitable et nous décidons de nous poser un instant sur le sable.

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Je m'allonge sur mon blouson en ayant soin de caler les laisses de façon à prévenir tout mouvement intempestif de ces Messieurs.

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Les photos donnent la sensation d'une plage éclaboussée de soleil et écrasée par la chaleur. Ce n'est pas tout à fait le cas. Il fait bon mais je supporte volontiers le pull à col roulé, même si j'ai laissé tomber le blouson pour m'installer dessus. Par contre, ici, le vent est tombé ou empêché d'agir.

 

Nous sommes bien. C'est finalement plus d'une demi-heure qui s'écoule tout en douceur.

 

Mais, arrivent au loin, tout un groupe accompagné de chiens en liberté, dont certains ne semblent pas très obéissant, surtout un en particulier qui, en plus, semble intéressé par mes Messieurs. Au final, sa maîtresse arrive à le ramener à elle mais, bien qu'ils soient encore à bonne distance, je décide de quitter la plage et de vérifier si je peux  stationner, pour cette nuit, à cet endroit.

 

Je ne repère aucune interdiction ! Cela semble acquis, mais ma joie va être de courte durée, car je vais découvrir que la rue, qui mène à cette plage, au départ du bois, est en sens unique et qu'elle est interdite aux camping-cars.

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Rien n'y fait, partout c'est interdit aux camping-cars ou, quand ça ne l'est pas dans la journée, ça l'est de telle heure à telle heure, et cette plage horaire couvre toujours la nuit (plus ou moins tard et plus ou moins tôt). C'est ainsi.

 

Rassasiés d'odeurs, pour ces Messieurs, et rassasiée de marche, pour moi, le temps est venu de reprendre la route.

 

Je veux visiter Noirmoutier , la ville.

 

Là, idem pour stationner : c'est impossible en ville, mais cela semble également difficile pour un véhicule léger de toute façon. Seule possibilité, un parking légèrement à l'extérieur. J'arrive à trouver une place bien protégée, à l'ombre en cas de soleil des tropiques (!!), mais sachant que la température est plutôt fraîche, et risque fort de le rester, je règle le chauffage pour le confort de ces Messieurs.

 

Eh, oui, ils vont rester dans le fourgon car, en ville, je veux avoir la possibilité de rentrer dans le magasin et visiter un peu mais, avec des chiens, quand vous êtes seul, cela se révèle problématique !

 

Me voilà donc seule pour découvrir la ville.

 

Il y a du monde, des touristes comme moi en grande majorité.

 

Après les rues et le lèche-vitine, je laisse le fort pour visiter l'église de Noirmoutier.

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lien pour découvrir : http://paroisse.noirmoutier.free.fr/eglisenoir.htm

 

Petit aparté:  

Démonstration du déréglage de mon appareil photo.

 

Voici la photo d'origine. On se croirait en Espagne, en pleine canicule, éblouis par le soleil.

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Voici la photo corrigée comme j'ai pu

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En fait, depuis le début, j'ai pris mes photos sans même vérifier les réglages ni même vérifier le rendu de ce que je prenais. Je vais m'en rendre compte plus tard.

 

Après avoir joué au touriste je tombe sur un magasin...j'y rentre...j'y rencontre une femme intéressante,  de contact agréable, une vraie passionnée qui m'explique des détails sur l'origine des bijoux qu'elle expose et la signification de ces petits "grelot" si agréable à l'ouïe. Ce n'était pas prévu, mais je me trouve ici, un cadeau d'anniversaire et...c'est une belle surprise!

 

L'après-midi est avancée et la question du campement pour ce soir s'impose à moi avec les inquiétudes récurrentes sur mes réserves de "survie" en camping sauvage ou du moins en camping libre (restons sobre ! ).

 

Ai-je la possibilité de trouver une aire technique? Le moindre camping est payant. Et, vérification faite, le passage du Gois ce n'est pas avant ... bref, je n'aurai pas la mer comme voisine pour demain si je reste sur l'ile de Noirmoutier et le temps n'est plus si sympa. Nous avons pu profiter d'une période entre deux gouttes mais cela semble terminé ...

 

OK, encore un peu de visite en camping-car, dans des ruelles accessibles au hasard,  à droite, à gauche, puis, en route pour prendre le pont en direction du continent.

 

Adieu l'idée de repasser par le Gois et de revisiter la peur de mon enfance à marée montante sur ce passage emblématique de l'Ile. Pour une autre fois peut-être?!

 

Nous somme mardi 24 avril. Objectif : un campement sympa et sauvage pour ce soir.

 

Le pont franchit, nous nous mettons en quête d'un chemin vers une plage, car il commence à se faire tard. C'est à la nuit tombante que je déniche une parking de plage, dans les pins, interdit aux camping-cars pour la nuit, comme il se doit, mais à proximité duquel un espace un peu en retrait et face aux pins devrait me permettre 1) de respecter l'interdiction (quoiqu'à cette période de l'année les contrôles ne doivent pas être fréquents et méchants!) 2) être proche de la plage et en pleine nature.

 

Nous nous installons donc pour la nuit.

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La plage est au fond. J'ai orienté le fourgon de façon à partir au plus vite au cas où...

 

Rebelote toutes les questions et vérifications des niveaux. Trois heures de route par jour,  c'est sensé recharger les batteries. Cela semble se confirmer. L'eau, c'est bon. Le gaz? je ne sais pas. De toute façon il ne fait pas chaud donc je monte à 4 le réglage, je le redescendrai plus tard. Mon esprit n'arrive pas à se libérer de ces questions matérielles et cela m'agace. En même temps, je ne sais toujours pas où se trouve le guide explicatif et le "truc" pour les roues en cas de crevaison, mais je n'ai fait aucune recherche pour trouver et je n'ai pas envie de m'y mettre maintenant, et je sais que demain matin je repousserai à plus tard (ben voyons, me dit la petite voix, quand il sera trop tard!).

 

Un véhicule vient de passer sur le chemin et se dirige vers la mer. Je dois sortir ces Messieurs, histoire d'aller découvrir la plage avant de dormir. Je constate que le véhicule est un volkswagen, avec un toit surélevé., style baba-cool à l'ancienne. Ils se sont garés sur le parking sans tenir compte de l'interdiction. Je pense qu'ils ont raison mais ... on ne se change pas, je resterai sur mon emplacement.

 

Ces Messieurs, après la balade de la soirée acceptent de manger un peu mais vraiment un peu !

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La nuit est là.

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Je n'aurai pas la mer en vis à vis demain matin, mais je préfère cette forêt de pins à un parking en ville ou un camping. Et puis, la mer,  est là, au bout du chemin, rien que pour moi, aux premières heures demain matin.

 

Ces Messieurs s'installent confortablement. Je baisse le chauffage car il fait bon maintenant. Un peu de lecture et je rejoindrai morphée jusqu'au matin .

 

Demain nous rejoindrons l'ile de Ré via la côte.  

 

Avril 2012 voyage en camping-car - Fourgon Bavaria

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Info route

Itinéraire Noirmoutier

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Implantation de notre camping-libre le 24 avril 2012

   vue du camping-libre 24 avril 2001

En fait ce doit-être la plage de Fromentine. J'ai parcouru à la nuit tombante, Fromentine où j'ai passé des mois de vacances avant la construction du pont.

 

Pour découvrir et aller plus loin sur l'ile de Noirmoutier :

http://homepage.mac.com/joel.jalladeau/her/index.html

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 09:21

 

frise

Nous sommes en place pour la traversée et il se met à pleuvoir tout doucement.

Sur place, un peu plus de monde que tout à l'heure, mais j'aborde la traversée, seule en tête. Du moins, c'est ce que je pense à ce moment là et ce qu'illustrent les premières photos prises de mon poste de conduite.

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Il pleut, je vous le disais, mais en fait le ciel est peu chargé ou du moins très changeant d'un instant à l'autre.  

Une  seule constante : le froid.  

J'ai bien noté, avant de traverser, qu'il était interdit de stationnersur le Gois. En fait je vais découvrir que ce n'est pas tout à fait ça.

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D'abord, comme je le constate, il y a des voitures sur la chaussée du Gois, mais aussi beaucoup sont arrêtées sur la bande de sable humide dégagée par la marée descendante.

 

Une lecture plus assidu des information me confirmera que :

Le stationnement sur la chaussée du Gois est interdit.Vous pouvez vous stationner sur "l'estran" mais attention à l'enlisement possible.

Sur la page d'accueil du Gois, il est précisé que le 5 mai dernier (de cette année ?) un camping -car a été pris au piège de la marée, photo à l'appui.

 

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En ce qui me concerne, je n'ai pas l'intention de tester la solidité de  "l'estran" (*) sous les roues de mon fourgon, ni de m'adonner à la  pêche à pied. Donc, je roule au pas, avec des arrêts occasionnés par des croisements rendus difficiles du fait de véhicules en stationnements sur la chaussée, malgré l'interdiction. Mais cela est-il si étonnant ?

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Impossible de prendre des photos aux endroits où il y beaucoup de monde et lors des croisements car il me faut être attentive à ma conduite et surtout, au gabarit de mon véhicule. Mais tout ce passe bien et j'arrive de l'autre côté sur l'ïle de Noirmoutier.  

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Ca y est nous y sommes. Nos premières roues  sur l'île de Noirmoutier.

 

 

 

 

Info route

 

(1) L'estran est la partie du littoral située entre les limites extrêmes des plus hautes et des plus basses marées. Il constitue un biotope spécifique.

Recommandation pour la pêche à pied à partir du Gois:

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Le Gois et son histoir ( extrait du site officiel de Beauvoir) 

Le caractère unique du Gois est son exceptionnelle longueur : 4,5 km. La hauteur d’eau qui le recouvre à marée haute varie de 1,30 mètre à 4 mètres, suivant le coefficient de marée.

Reliant à marée basse l'île de Noirmoutier au continent avec la ville de Beauvoir-sur-Mer, le passage du Gois, pourtant connu depuis plusieurs siècles ne cesse de fasciner l'Homme. De tout temps, ce dernier a essayé de le maîtriser sans jamais vraiment y parvenir. Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui viennent découvrir ou redécouvrir cette originalité de la nature, en prenant parfois le risque de se faire surprendre par la marée et de se retrouver en quelques minutes les pieds dans l'eau, car c'est bien de cela qu'il s'agit.
Ne prenez donc de risques ni pour vous, ni pour les autres et avant de vous engager sur cette chaussée, consultez impérativement les horaires affichés sur les panneaux d'information présents à chaque extrémité du Gois.

Etymologiquement parlant, le mot Gois, Goï ou Goye en patois, amena dans le langage locale le verbe patois « goisère », lui même amenant le verbe « goiser » qui a pour signification : se mouiller les pieds en marchant dans l'eau. Dans la région charentaise, afin de dire la même chose, le mot « gausère » est utilisé. Or, en bas-latin, on dit « guazzare » pour dire « passer à gué ». Le mot Gois serait donc une déformation de gué.
 

La première apparition du passage du gois dans l'Histoire remonte aux années 820, sous le règne de l'empereur Louis le Pieux, lorsqu'il est fait mention que Hilbod, abbé du monastère de Saint-Philbert de Noirmoutier, demanda à Pépin, roi d'Aquitaine, de consentir à protéger l'île d'Her contre les invasions Normandes auxquelles l'île était fortement exposée. Pépin refusa et c'est un moine de l'île, Ermentaire, qui, lorsqu'il parle dans ses « mémoires » du refus du roi, évoque que ce dernier « trouva qu'on ne pouvait en tout temps porter secours à l'île d'Her parce que l'accès de cette île n'était pas toujours accessible par les marées de morte-eau ». Ainsi, de part ce témoignage, on peut penser qu'en ce début de IXème siècle, le passage du Gois existait déjà. Cependant, ce ne fut pas toujours le cas. En effet, au début de notre ère, Noirmoutier faisait partit du continent. C'est l'effondrement de l'actuelle baie de Bourgneuf qui la fit devenir île.

La tradition veut que la première traversée du Gois ait eu lieu en 1766 par Auguste Gauvrit, un tailleur de Barbâtre, pourtant les archives démontrent que cette information est fausse. La première traversée connue du passage du Gois se déroula en 843, lorsque des Nantais prisonniers dans l'île d'Her qui était devenue une base des envahisseurs Normands, réussirent à s'échapper et à regagner le continent après que la mer se soit retirée.

Durant 7 siècles, le Gois ne laissera pas de traces dans l'Histoire. Ce n'est qu'en 1577 que l'on retrouve le mot Goy dans les archives. Au XVIIème siècle, durant le règne de Louis XIV, le Gois était un problème pour la monarchie car très difficile à défendre, c'est ce qu'indique l'ingénieur et architecte militaire Vauban à Louvois dans une lettre daté du 25 février 1689 : « l'endroit du royaume où les entreprises des Anglois et des Hollandois sont le plus à craindre est par la baie de Bourgneuf près l'isle de Noirmoutiers parce qu'une armée navale y peut demeurer avec autant de sureté que dans un port, que l'isle de Noirmoutiers qui n'est séparée de la terre ferme que par un petit bras qui asseiche quelquefois jusqu'à y pouvoir passer à pied sec... ». D'autres témoignages de la même époque nous laissent à penser que le passage était déjà très pratiqué, peut-être sur plusieurs itinéraires parallèles.

Au début du XVIIIème siècle, le Gois est pour la première fois cartographié. En effet, en 1701, on le retrouve sur une carte intitulée « des isles de Noirmoutiers et de Bouing et des costes de la Duché de Retz ». Masse, qui est l'auteur de cette carte, le nomme ainsi : « Vases fermes sur lesquelles on passe de basse mer de Noirmoutiers en Bouing vis à vis le village de l'Epois ». Plus tard, il parlera même de « Route que tiennent les gens de pieds qui passent en basse mer de l'isle de Noirmoutiers à la terre ferme, le fond étant de sable, meslé d'un peu de vase et entrecoupé de petits chenaux ». C'est à partir de cette période que la fréquentation du site va augmenter car les bateaux de la pointe de la Fosse qui faisaient la traversée entre le continent et Noirmoutier étaient payants. Or, la traversée du Gois, elle, était, il est vrai, boueuse et dangereuse...mais gratuite. Le passage, à cette époque, était nettement plus long qu'actuellement puisque les eaux étaient plus avancées dans les terres. Aujourd'hui, sa longueur n'est « que » de 4,125 kilomètres, il est probable qu'à l'époque, il faisait un kilomètre de plus.

Le XIXème siècle va être un siècle d'amélioration pour le Gois. Le tracé va se préciser un peu. Cependant, la traversée restait une aventure dangereuse. Le département de la Vendée va commencer à s'intéresser au passage grâce à l'ingénieur Plantier. En effet, dans les années 1800, ce dernier note que « ce passage nommé Gois, et qu'on peu passer avec des guides et de grandes précautions, mérite l'attention du gouvernement sous le double rapport que ce chemin est le seul qui communique avec le continent et qu'il est si dangereux que plusieurs citoyens y ont perdu la vie ».
Ainsi, le département prend deux décisions : Tout d'abord, il créé le métier de « Garde-Goa », consistant à payer une personne dont le travail était d'entretenir le Gois. Cela va entraîner l'arrivée d'infrastructures des deux côtés du Gois. De plus, la douane va s'installer, elle y restera jusqu'au 31 décembre 1945. Deuxièmement, en 1832, le département inscrit le passage sur la liste des voies du département sous le numéro 5.
Ainsi, le Gois commence à être entretenu. Des cailloux sont déversés tous les ans dans les frondières. Aussi, le comblement des filées est commencé. Des potences avec des lumières sont installées de chaque côté du Gois pour indiquer la sortie aux personnes en difficulté dans le passage. Toutes ces améliorations vont permettre aux voitures du service public Beauvoir-Noirmoutier de pouvoir réaliser des traversées journalières avec du courrier, des messageries et des voyageurs.

Grâce à ces améliorations, le passage, bien que toujours dangereux va nettement prendre l'ascendant sur les bateaux de la pointe de la Fosse. Puis, tout va s'accélérer. En 1872, la chaussée va être empierrée et cylindrée. Sept ans plus tard, les socles des balises vont être dotés de barres transversales et les balises piquets recevront des échelons. En 1885, afin d'essayer de stabiliser la chaussée, de petites murettes ont été construites de chaque côté de la route.
Un an plus tard, le Gois est classé dans la voirie départementale de la Vendée et devient « Route de Napoléon-Vendée à Noirmoutier », et en 1893, il est incorporé au réseau de la Roche-sur-Yon à l'Herbaudière. Au début du siècle, le trafic sur le Gois était de cent charrettes attelées par 24 heures, quatre voitures hippomobiles par jour, dix automobiles par mois, 12 000 piétons, six cents vaches, six cents chevaux et ânes par an. Puis l'automobile va commencer à prendre la place des chevaux et des charrettes, ce qui fait que de 1922 à 1924, des travaux sont effectués afin de macadamiser la chaussée. La route est élargie et deux rampes d'accès sont aménagées. Le Gois est alors classé route nationale numéro 148 en 1932. En 1935, la chaussée, éprouvée par les courants à marée haute et défoncée par les véhicules à marée basse, est à nouveau à refaire. Le travail de 1924 n'ayant pas tenu, Louis Brien, alors ingénieur des Ponts et Chaussées va vouloir innover et adopta une autre technique. Il procède à un élargissement de la voie et utilise des pavés mesurant 40 cm de côté et 12 cm d'épaisseur, pesant entre vingt et trente kilos qu'il jointe entre eux. Le chantier, non permanent, va durer jusqu'en 1939.

 

En ce qui concerne les balises qui sont aujourd'hui un élément majeur du passage du Gois, l'Histoire nous révèle que les premières d'entre elles ont été installées au XVIIIème siècle. Elles n'ont cessé d'évoluer depuis deux siècles tendant à chaque fois vers plus de solidité et de confort. Les balises que l'on peut voir actuellement sur le Gois ont le même aspect depuis environ un siècle. Au nombre de neuf, elles sont divisées en deux sortes. Tout d'abord, 6 balises sont appelées « mats de perroquet ». Ce sont des poutres, transpercées par différents échelons en fer, et scellées dans un cône de maçonnerie. Les trois autres balises sont nettement plus confortables. Il s'agit cette fois de deux poutres reliées entre elles par des barreaux afin de faire une échelle. Le tout, étant comme les « mats de perroquets » scellé dans un cône de maçonnerie. Au sommet de ces deux poutres, l'on trouve une plate-forme hexagonale munie de rambardes appelée la cage ou encore la hune. Toutes ces balises ont prouvé leur grande utilité en sauvant de nombreuses vies. Cependant, elles ne suffisent pas toujours et le Gois a été le théàtre de nombreux drames.

Durant la seconde guerre mondiale, l'île de Noirmoutier étant passée aux mains des allemands, le Gois était sévèrement contrôlé. En effet, comme le Nord de l'île se trouve devant l'embouchure de la Loire, presque en face Saint-Nazaire, lieu d'une base sous-marine allemande, les nazis ne faisaient pas rentrer n'importe qui dans Noirmoutier.
Depuis le 7 juillet 1971, la liaison entre le continent et Noirmoutier est également assuré par un pont. On aurait pu penser que cela aurait mis un coup d'arrêt à la fréquentation du Gois. Il n'en est rien et le Gois reste aussi emblématique que par le passé.


Des photos estraites du site:

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Si vous voulez tester la traverée d'ici juillet voici les marées annoncées : http://www.passagedugois.com/crbst_5.html

 

Un site sur le Gois :

http://www.passagedugois.com/

 

  Gois menant vers l'ïle de Réfrise-Gois.jpg


 

 

 

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 18:18

frise

 

C'est décidé, nous allons faire route vers Port du Bec qui doit-être tout au plus à 4 km.

 

Avant de m'exécuter, je réalise qu'il va me falloir faire ma première manoeuvre un peu compliquée avec le Bavaria. Un demi-tour avec fossé d'un côté et panneau (le fameux avec toutes les indications pour le passage du Gois) de l'autre côté.

 

Qu'était-il écrit en gros chez le concessionnaire?

 

"Ne manoeuvrez jamais seul, faites vous guider par quelqu'un".

 

Bon là c'est raté! Mais il doit bien me rester un peu de mon apprentissage du permis D (transport en commun et poids lourd) à défaut d'en avoir une grande pratique.

 

Ces Messieurs sont prêts à me faire confiance

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Si, si, ils sont confiants.

 

Il ne faut pas se fier à leurs mines contrites. C'est simplement que nous venons de faire un petit tour vers le Gois et qu'ils seraient bien restés à se balader malgré le vent et le froid, car il fait froid, au lieu de remonter dans le fourgon, n'ayant aucune idée de ce qui va se passer, si ce n'est que la balade est bien finie pour le moment.

 

Décidée, je referme la porte latérale et je remonte en selle pour me lancer dans le fameux demi-tour. Il me vient à l'esprit, qu'avant de me garer, dorénavant, il me faudra penser au "suis-je bien placée pour repartir facilement ?".


Aucun problème dans l'exécution de mon demi-tour. Bonne visibilité aussi bien à l'avant qu'à l'arrière. De toute façon je ne tente pas le diable et je préfère effectuer plusieurs manoeuvres  plutôt que de n'en faire qu'une et de  me planter.

 

Remis sur la route, le Bavaria se laisse guider sur une petite route indiquée comme allant à Port du Bec.

 

Là, nous circulons sur la route des Ostréiculteurs.

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Elle est bordée de  maisons qui me semblent être les anciennes cabanes des ostréiculteurs, cabanes  implantées à proximité des sites d'exploitation et composées au départ d'un petit cube sans grâce qui a été manifestement complètement customisé et s'est transformé en maisonnettes pimpantes, voire en villas vastes et tout aussi pimpantes.

 

Je me demande où sont passés les ostréiculteurs?  Peut-être avais-je des images d'Epinal en tête comme on dit !

 

 Port du Bec est en approche. C'est un port pas de doute. Pas de bateaux pour rire ou s'amuser, mais bien des bateaux de travail.

 

Ce n'est pas ce qu'on pourrait dire beau au premier abord. Sauf, que ça en devient beau du fait de cette accumulation hétéroclite de bateaux, d'implantations bizarroïdes pour les amarrer et en même temps, de l'alignement rectiligne de chaque côté, des lignes graphiques ainsi dessinées et qui s'imposent à l'oeil,  des poteaux qui émergent de partout sur fond de vase ou d'eau  immuables et de ciels, tour à tour habillés de bleu ou de gris ou de toutes les nuances possibles des bords de la mer.

 

J'aurais aimé que les photos arrivent à rendre cette impression. Bien qu'elles soient presque toutes surexposées, j'ai réussi à en récupérer quelques unes. Certaines ont été retouchées numériquement au niveau de la luminosité, et, du coup, les couleurs, ont un rendu un peu artificielles.

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Et celle que j'aime, qui illustre toute à fait la beauté hétéroclite des lieux.

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C'est fait de bric et de broc.

 

Mais avant de prendre ces photos, il a fallu que je trouve où me garer.

 

Oh! surprise!  A Port du Bec le camping-car est roi. 

 

Deux beaux parkings, aux sols sablés, dont un exclusivement pour les camping-cars et sans restriction d'horaire. Il y en a déjà 4 ou 5 dispersés. Je m'engage sur le parking proche d'une levée qui borde la côte et suit le tracé d'une route qui va jusqu'à Port des Champs.

 

Nous sommes dans les premiers jours de mon périple et, dans mon esprit, je ne fais pas un pas hors du fourgon sans ces Messieurs. Donc, la levée me parait une belle balade pour le trio que nous formons.

 

Nous empruntons le passages au-dessus des "écluses".

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(cette photo n' a pas été prise ce jour-là et pas par moi, mais elle montre le chemin que nous avons emprunté au-dessus des écluses )

 

Sur la levée la promenade se révèle pas si facile que ça. Tout d'abord, il n'y a plus aucune protection contre le vent, qui est juste glacial, et ces Messieurs trouvent, que côté odeurs, ce n'est pas terrible le béton , ils sont intéressé pour passer par-dessus la levée et rejoindre le talus herbeux qui descend vers les exploitations des ostréiculteurs, que je devine en contrebas.

 

Après, avoir marché et flirté avec le talus herbeux, à de nombreuses occasions pour le plaisir de ces Messieurs et l'angoisse de mes chevilles, nous revenons vers le port et le fourgon, au moment où je commence à sentir que mes doigts se gèlent de façon fort désagréable et, laisses obligent , je ne peux pas  les mettre au chaud dans mes poches.

 

 Je dois avoir une drôle d'allure avec mon pantalon pris dans mes bottines, un blouson d'hiver d'homme sur le dos (pris au dernier moment dans l'armoire de mon fils - il ne le met plus car trop ado comme style) avec un gros pull à col roulé en laine vierge qui se devine en-dessous et une écharpe-bonnet qui fait trois tours de cou avant de terminer en gros noeud cravate sous mon menton, sans oublier la fausse fourrure qui agrémente le bonnet! 

 

Je suis en hiver sur le versant d'une montagne enneigée? Non, en avril, sur la côte vendéenne et ...je suis frigorifiée.

 

 Il me reste encore du temps. Je vais aller faire mes photos mais cette fois seule, ces Messieurs restent au fourgon, ce qui n'a pas l'air de leur plaire et je vois Cachemire monter sur mon siège pour me surveiller par le parebrise. Son frère fera de même sur le  siège passager.

 

Les photos faites, je découvre les bâtiments dont une coopérative mais le monde des humains ne me tente pas, j'aspire à rester seule, à goûter le silence et la seule compagnie de ces Messieurs.

 

Une sérénité vient tout doucement prendre place à mes côtés.

 

J'ai encore un peu de temps devant moi. Je rejoins le fourgon et après un échange joyeux avec ces Messieurs, je m'installe confortablement au chaud, un thé fumant et un polar comme alibis de cet instant de détente.

 

Le chauffage du fourgon distille une douce chaleur.

 

La manoeuvre d'un  camping-car proche de moi attire mon attention et me rappelle que l'heure autorisant le début des  traversées via le Gois doit approcher.

 

Je décide de suivre le mouvement. J'ai eu le temps de me réchauffer. Ces Messieurs dorment tranquillement.

 

Les questions relatives à mes réserves en eau, gaz et électricité viennent à pas de loup réinvestir ma conscience. Sur l'île de Noirmoutier devrais-je rechercher une aire technique? Il faut que je pense à re-vérifier les niveaux.

 

En route pour la traversée.

 

 

Avril 2012 voyage en camping-car - Fourgon Bavariafrise

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 19:27

frise

 

Après avoir quitté Pornic, nous longeons la côte autant que faire ce peut.

 

Assise au volant du Bavaria,  la hauteur à laquelle je me trouve, par rapportau niveau de la route et à celle que j'aurais eu dans ma 206 SW, est plus qu'intéressante en terme de visibilité sur la campagne qui m'entoure.

 

Malheureusement, aucune photo ne peut rendre ce que mon oeil capte!

 

Je me suis arrêtée dans un petit chemin pour jouer au photographe avec, comme vous pouvez le constater, peu de succès sur le rendu.

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Ces photos ne permettent pas de voir les méandres tracés par l'eau à travers les terres, délimitant des près où broutent, là où j'aurais attendu des moutons,  essentiellement des vaches et parfois,  à certains endroits, des chevaux .

 

Prenons de la hauteur pour visualiser le paysage de cette région au dessin si particulier

marais-sale-aux-alentours-de-Bouin.jpg

 

de plus près:

Route-vers-bouin-copie-1.jpg

 

C'est cette route en bas de l'image que nous empruntons pour rejoindre le Gois depuis Pornic et  qui serpente, ainsi, entre terre et eau.

 

C'est ainsi que tranquillement mais relativement vite, nous arrivons au passage du Gois.

 

Il est  tôt dans la matinée et il y a peu de monde.

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Le passage à sec par le Gois ne peut se faire qu'à marée basse.


Au plus , une 1h 1/2 avant ou après l'heure de la marée basse indiquée et cette information est largement diffusée à l'approche et aux abord du Gois.

 

Un vieux souvenir de mon enfance me revient d'une traversée un peu limite, où l'eau commençait à recouvrir certains passages du Gois. Le seul lien qui existait entre le continent et l'île était ce passage, et si vous étiez limite dans le temps, il n'y avait pas d'autre solution que de tenter le passage ou de rester pour la nuit sur l'île.

 

De mémoire, nous étions dans l'aronde familiale. Enfin je crois. Il me faudrait interroger mes parents sur cet évènement mais, ce dont je suis certaine, c'est que le souvenir de l'enfant que j'étais a amplifié le danger couru à l'époque, car, connaissant mon père, je sais qu'il n'aurait jamais pris un quelconque risque  avec sa famille à bord.

 

A l'époque, en dehors des heures de marée basse, il fallait prendre un bateau pour effectuer la traversée. C'est plus simple maintenant, car il y a un pont entre le continent et l'île.   

 

Pour la traversée du Gois, personnellement, je préfère passer à mer descendante  et éviter la mer montante.

 

A la lecture du panneau d'information, je découvre que la marée basse est prévue pour 13h30 ce jour là.  Admettons que je commence ma traversé à 12h-12h30, j'ai un un peu plus d'1h1/2 devant moi et aucun endroit pour stationner car il y a  partout des panneaux du style "interdit aux camping-car".

 

- (Jusqu'à ce jour, je n'avais jamais pris conscience de ce rejet vis à vis de cette  catégorie d'automobilistes. Seigneur,  comme on se sent aimé dans la peau d'un camping-cariste à ce moment là !! ) -

 

Il me faut faire quelque chose en attendant l'heure.

 

Un coup d'oeil à la carte me permet de localiser Port Bec. J'avais repéré un panneau d'indication pour ce port sur la route avant d'arriver au Gois, mais je voulais d'abord repérer les lieux de ma future traversée, vérifier l'heure de la marée et voir s'il y avait du monde.

 

En fait, à cette époque de l'année, personne ou presque.

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Le temps est lumineux mais reste couvert. La pluie est sporadique et le vent est bien présent et froid.

 

Je décide de partir visiter Port Bec.

frise

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 21:04

  frise

Le lendemain matin, de bonne heure, ces Messieurs et moi, partons sur le chemin en direction du centre de Pornic.

 

Tout est encore endormi. Le petit déjeuner pour nous a été rapide.

 

Ces Messieurs, rien . Je ne donne à manger que le soir, contrairement à la maison où ils ont la nourriture à volonté toute la journée. De toute façon, ils n'ont jamais d'appétit les premiers jours quand nous partons en vacances. Cela se confirme encore une fois. Ils n'ont rien avalé la veille au soir.

 

Ce n'est pas la même chose pour moi et j'ai bien rempli mon frigo avant de partir. Donc, le petit déjeuner étant important, je me suis préparé un thé avec  brioche (pas vendéenne, je ne l'aime pas ! sans commentaire), confiture et petits suisses bio. Tout ce que j'aime!

 

Une seule idée, profiter de l'accalmie de la pluie pour aller à pied visiter le centre de Pornic et le port.

 

Malheureusement, je n'ai pas vérifié les réglages de mon appareil photo avant de partir et j'ai pris les photos malheureusement en surexposition pour beaucoup.

 

Mais ce que j'ai récupéré peut vous donner un petit aperçu de la beauté de la ville.

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Un message plein d'humour, sur les marches menant à une belle villa!

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La promenade continue.

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Petit aparté :

Cela me vient en visionnant ces Messieurs sur le chemin.

Ils sont extraordinaires. Ils semblent avoir intégré le fait qu'on ne doit pas déposer de crottes sur les chemins. Ils s'arrangent toujours pour s'installer , même en équilibre précaire, l'arrière train dirigé vers les buissons, voire carrément dedans. Je n'ai ainsi rien à ramasser. Ils faisaient la même chose à Angers lors de nos vacances de Noël.

Merci Messieurs!

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Il y a trop de vent, ces Messieurs refusent de poser.

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L a promenade reprend.

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Voila, un bref aperçu de la côte de Pornic.

 

Si le temps n'était pas au beau fixe et le vent déchaîné, il n'en reste pas moins que la balade a été agréable et que Pornic est une belle petite ville où le bateau est central.

 

Mais comment s'était passé la nuit à bord de notre fourgon?

 

Pour moi divinement bien. Le chauffage, réglé sur la position 3, a maintenu une température agréable et ces Messieurs sont restés bien sagement dans la "soute ouverte" aménagée sous le lit sans aucun problème.

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Au matin le marchepied sert de desserte pour la gamelle d'eau.

 

J'ai voulu vérifier tout de suite au réveil la consommation en gaz et le nivaux des batteries, n'ayant aucune idée de la réelle autonomie du fourgon en la matière.

 

Aucune inquiétude pour les batteries, je visualise bien les niveaux, par contre, pour le gaz je ne sais pas où contrôler. Il me semble qu'un voyant serait rouge en cas de manque. Rien de tel.

 

En ce qui concerne l'eau j'ai une autonomie de 100l. Dans mon organisation de voyage j'ai décidé de ne pas cuisiner, donc je n'aurai pas trop de vaisselle, par contre, il y a la douche et les wc.

 

Ces questions vont me turlupiner toute la journée : dois-je trouver une aire technique pour ce soir? Je ferai comment? C'est où déjà le ravitaillement de l'eau propre? La vidange des WC?...etc.

 

C'est tout moi pour le côté pratique et technique...pas envie de me prendre la tête et du coup,  justement, cela me préoccupe!!

 

Au fait c'est vrai, il (le concessionnaire) m'a dit, si vous crevez un pneu, il n'y en a pas de rechange, vous le regonflé. Le "truc" est là. Où déjà?

 

Mince, je ne sais plus!

 

Et le gaz?

 

Bon où ai-je mis le petit guide?

 

Oh, et puis zut, on verra plus tard ! Je décide de reprendre la route le long de la côte vers l'île de Noirmoutier.

 

Nous reprenons nos places respectives, moi au volant, Cocoon au pied du siège passager et Cachemire sous la table derrière moi.

 

Le GPS est programmé non sans qu'au préalable  je jette un coup d'oeil sur la carte, histoire de vérifier l'itinéraire. Et puis, qui dit GPS, ne dit pas suivre tout ce qu'il donne comme direction !  Et c'est ainsi que notre cheminement vers Noirmoutier prit des allures de zigzag et que le GPS servit à nous ramener vers la bonne destination de temps en temps.

 

Ainsi, après cette escale en Loire-Atlantique nous prenons définitivement la route de la Vendée.

 

Nous avons fait quelques haltes le temps d'admirer et de  photographier le paysage avant de prendre le Gois.


  Avril 2012 voyage en camping-car -Fourgon Bavaria

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Info route

 

La ville de Pornic :

Pornic est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.

La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays histirique du Pays nantais.

Pornic a fusionné en 1973 avec les anciennes communes de Sainte-Marie-sur-Mer (dont les habitants s'appellent les Sanmaritains) et du Clion -sur-mer (dont les habitants s’appellent les Clionnais). Les habitants de la communes, qui s'appellent les Pornicais, étaient au nombre de 13 965 selon le dernier recensement de l'Insee de 2008.

Située au bord de l'océan atlantique, la ville est connue pour son château et son vieux port. Ses principales ressources sont au début du XXIesiècle le tourisme et les produits de la mer. Pornic est également appréciée pour sa faîencerie , son casino , son centre de thalassothérapie, son golf 18 trous et sa fraiseraie.

 

 

 

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 22:57

 

 

frise

 

Ainsi, il est lundi 23 avril 2012 , 16h passé, lorsque nous prenons la route.

 

Après quelques kilomètres, je branche le GPS et j'y rentre la ville de destination , c'est à dire Pornic.

 

Confiante, je me laisse aller au plaisir de la conduite, attentive aux différentes sensations procurées par ce nouveau véhicule, tout en  surveillant d'un oeil la consommation que j'ai sélectionnée en  affichage direct pour y suivre l'impact de ma conduite, apprenant ainsi à doser l"accélérateur .

 

Côté itinéraire, je me fie aux indication du GPS sans vérifier quoique ce soit.

 

Tout est tranquille, ces Messieurs sont confortablement installés et Cachemire semble très à l'aise sous la table où il a pris place ,bien  calé dans sa couette.

 

La campagne défile. Je règle la radio et me laisse porter, savourant le plaisir tout simple du moment.

 

D'un seul coup, je réalise que le GPS me dirige vers une autoroute payante. Impossible, à ce stade, de faire demi-tour et quand je vois le prix affiché, pour un camping-car, je me traite de tous le noms, mais je ne peux plus rien faire : je vais devoir m'acquitter à la sortie de "la rançon demandée".

 

A partir de maintenant, je sais qu'il me faudra programmer le GPS différemment et, surtout, anticiper sur l'itinéraire proposé afin d'éviter les autoroutes payantes.

 

Me voilà donc, roulant sur l'asphalte de l'autoroute menant vers Nantes qui est programmée pour me délester de plus de 18 €, au motif que je suis dans un "bolide" d'un gabarit légèrement différent d'un véhicule, dit léger, même si je ne suis pas réellement dans un véhicule dit poids lourd.

 

Ah, injustice quand tu règnes sur nos routes, les pauvres pèlerins passent à la caisse!!

 

Bien entendu, vu la pluie et le léger énervement qui m'habite depuis l'entrée de l'autoroute, je rate la bonne sortie et me retrouve, après un "recalcule" de Monsieur GPS, sue une petite route avec en fond d'image l'eau!

 

Mon Dieu où suis-je?

 

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Un bac!!

 

Question : est-ce payant et prennent ils un camping-car?

 

Je décide d'attendre et d'embarquer lorsque cela sera possible.

 

Le moment venu, la dame, qui veille a la manoeuvre, me confirme la gratuité du passage et que mon fourgon peut embarquer sans aucun problème.

 

Info Nantes:

  "A pied, en voiture ou à vélo, ne ratez pas l'occasion de vous « payer » une petite croisière (gratuite) sur la Loire. Il ne vous faudra pas plus de 5 minutes pour passer du Pellerin au ''Paradis'' (lieu-dit où le bac accoste sur la rive nord).

Au retour, profitez d'un magnifique panorama sur le bourg et les quais du Pellerin. "

 

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Cocoon est curieux

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Cachemire, lui, ne bouge pas.

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Quant à Monsieur GPS, imperturbable, il me donne ses directives!

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Bon, à ce stade, je préfère laisser la manoeuvre au bateau et profiter du spectacle.

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Arrive le débarquement.

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Une fois que nous sommes débarqués, et ce, sans aucune difficulté, je reprends le volant et poursuis la route vers Pornic.

 

Théoriquement, nous sommes au Paradis, dixit les infos de la Mairie de Nantes, voir plus haut. En fait, pas grande visibilité sur le Paradis, aucun dépaysement et Dame pluie est toujours présente !

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Trêve de plaisanteries!!  

 

La route vers Pornic se déroule sans encombre et c'est aux alentours de 19 h que nous recherchons, dans des petites rues, notre premier bivouac, pas trop loin de la mer avec une possibilité de balade sympa pour ces Messieurs et moi-même.


Nous avons trouvé. C'est un parking  qui débouche sur un chemin longeant la mer. A l'heure où nous arrivons il est plein mais nous nous garons dans une rue adjacente en attendant qu'il se vide.

 Notre premier stationnement temporaire, dans la rue adjacente, le temps de faire une balade.

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Le parking sur lequel nous allons nous installé pour la nuit.

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Son débouché vers la mer et la promenade qui longe la mer et mène vers le centre de Pornic comme nous pourrons le constater le lendemain matin.

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Impossible de tenir correctement l'appareil, tant le vent est fort !!

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Les laisses s'envolent.

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  Mais une légère accalmie côté pluie.

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Nous retournons au camping-car nous mettre à l'abris.

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Un repas des plus légers avant d'entamer notre première nuit de bivouac.

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Cachemire s'est déjà installé dans son coin pour la nuit. Il sera bientôt rejoint par Cocoon. Ils y seront bien au chaud car une des bouches du chauffage du fourgon donne juste à cet endroit.

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La nuit s'installe, il est temps pour moi de fermer le véhicule et de dormir.

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Info route

Voila notre itinéraire:

Route-de-Gene-vers-Pornic.jpg

La traversée au Bac du Pellein: (A)

 

Route---Bac-du-Pellerin.jpg

 

Une vue aérienne:

 bac-pellerin-vue-aerienne.jpg

 

Pornic :

Notre installation est sur le parking près de la crêperie de la Source. Un chemin longe la côte et mène jusqu'au centre de Pornic.Vue aérienne

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  Avril 2012, voyage en camping-car- Fourgon Bavariafrise 

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 07:46

frise

 

Le camping-car avait son port d'attache en Anjou.


Choix volontaire et assumé. Pourquoi?

 

La raison en est simple : il me fallait un point de chute pour ces Messieurs, avant de  prendre le camping-car en charge, et la Vendée étant ma destination de voyage, je voulais rester dans un kilométrage raisonnable quant au forfait kilométrique  inclus dans la location.

 

Le voyage commence donc par la route habituelle vers l'Anjou, à bord de notre 206 SW, un peu avant 16h, un dimanche du mois d'avril après une virée de plus de 2 h pour un passage  éclair dans l'isoloir du premier tour des Présidentielles  de cette année 2012. Eh oui, nous n'avons pas fait notre changement d'adresse pour les listes électorales donc... plusieurs km à faire!

 

Arrivés à destination, la veille de la prise en main du camping-car prévue pour le lundi, nous profitons du charme de la campagne angevine.

 

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Lundi 15 h je suis chez le concessionnaire.

 

Papiers signés, clef de contact enclenchée, me voilà seule à bord, ayant à peine digéré les rapides consignes prodiguées par le prestataire : marche du frigo sur gaz ou batterie selon si la véhicule est à l'arrêt ou en  déplacement, le branchement du gaz pour lequel j'ai retenu qu'il n'y avait plus besoin de le couper en roulant, vidange des toilettes, remplissage de la réserve eau propre, vidange des eaux usées, fonctionnement de la télévision, réglage du chauffage et utilisation du tableau de contrôle...etc.

 

En fait, trop d'un coup et aucune assurance en la matière. Fort heureusement, le concessionnaire me remet un guide pratique. Ce guide se révélera, je le découvrirai plus tard, pas tout à fait exact, car l'aspect du matériel qui y est représenté y diffère légèrement de  celui implanté dans le fourgon mais je réussirai à m'en accommoder très facilement.


Donc, me voilà à tester la maniabilité du fourgon sur les routes angevines. Aucun problème, maniabilité et assimilation du gabarit apparemment immédiatement acquises.

 

Il est temps de prévoir le chargement de nos affaires. En réalité, peu de choses car je n'ai aucune intention de me lancer dans la cuisine ou de faire des défilés de mode. C'est donc, côté alimentation, des laitages dans le frigo et  essentiellement des vêtements de type randonneurs. Cela étant fait, il reste  à familiariser ces Messieurs à  leur futur home roulant. Pour aider à une bonne prise de contact, essentielle au bon déroulement de notre expédition,  ils y retrouvent couettes et coussins ainsi que un ou deux jouets. 

 

Tout semble ok pour eux.

 

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A 17 h nous prenons la route.

 

Direction ? ... pas encore de décision ou du moins deux options en tête : Pornic ou Pornichet ?  Eh oui, je suis partie sans avoir décidé vers où et c'est ce que j'aime ... décider au dernier moment. Le tout est juste de partir et de voir où nos pas nous mèneront!

 

Quelques kilomètres plus loin, la décision est prise, ce sera Pornic.

 

Ces Messieurs sont couchés, chacun à la place qu'il s'est lui-même attribuée et qui variera peu au cours du voyage.

 

  frise

Le GPS est enclenché.


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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 16:06

 

Cette balade était un premier test.

frise

 

Le camping-car pouvait-il être une réponse à mon besoin de voyage et au fait de garder  ces Messieurs à mes côtés?

 

Première interrogation  : eux et le camping-car ?


Comment se comporteraient-ils ? Seraient-ils malades, surtout Cachemire qui avait eu du mal à s'habituer à la voiture ? Seraient-ils à l'aise ? Bref, voyager en camping-car était-ce envisageable avec eux ?

 

Deuxième interrogation : moi et le camping-car ?


La conduite ? Le confort apporté par rapport à un camping classique en tente ? Saurais-je maîtriser le côté technique et gérer la maintenance ?

 

Troisième interrogation : aimerais - je ce style de voyage ?


Choix de la solitude ou celui de provoquer des rencontres? Saurais-je cueillir mes envies au fur et à mesure de la route?

 

frise


Je suis partie une petite semaine, pas longtemps en fait, mais suffisamment pour avoir une opinion sur ce moyen de voyager.

 

Alors, quel bilan de ce petit périple à bord d'un fourgon aménagé?

 

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Les moins:

 

L'angoisse les deux premiers jours, à savoir, comment ça marche ? Ai-je assez d'autonomie en eau, gaz, électricité, eaux usées, WC ? Saurais-je faire ce qu'il faut au moment où il faut ? Vais-je trouver les aires techniques nécessaires ?

 

Pourrais-je faire du camping sauvage ?

 

Le temps: pluvieux à souhait...plus pluvieux que ça aurait été du vice !

 

La solitude (avec son silence).

 

Ces Messieurs: insupportables à l'extérieur, avec une seule idée, la chasse aux lapins (because dunes à perte de vue) . En somme, leur mauvaise éducation, dont je suis responsable!

 

Le sifflet oublié à Gene (acte manqué?), donc pas de lâchés pour eux, la tenue en laisse est, de ce fait, rendue obligatoire, et dans un sens ce fut  une bonne chose.

 

Ma culpabilité (vis à vis de ces Messieurs) : au point de ne pas envisager de mettre un pas en dehors du fourgon sans eux.

 

Puis vint, la "Chute Mémorable" du fait de ces Messieurs : plus de 2 m de vol plané et un atterrissage qui m'a laissé un nez contusionné, zébré à droite par un balafre et gonflé avec une légère coloration sur le côté gauche, un dos en compote et les cervicales bien secouées qui ont apprécié la minerve tout le long de notre semaine et encore maintenant !

 

Bref, une chute mémorable qui a servi à me remettre les idées en place ( terminé la culpabilité!) et m'a valu d'être observée plus ou moins discrètement par les gens autour de moi.

 

Les plus:

 

Cette fameuse chute qui m'a libérée de ma culpabilité vis à vis de ces Messieurs.

 

La liberté.

 

La solitude et son ami, le silence : il y a un côté très bénéfique à leur compagnonnage.

 

L'âme buissonnière pour suivre les chemin des souvenirs de l'enfance et l'adolescence au gré de ma fantaisie et du moment.

 

Les découvertes et les visites impromptues

 

En résumé, le voyage en lui-même, si court mais si bien rempli de mon seul fait, librement  et en fonction de mes envies du moment.


 

Le camping-car et le mode de voyage qui va avec....adepte ou non ?

friseOui, définitivement oui!

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 06:36

 ou

"l'art de récupérer le jouet en douceur" par Cocoon.

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Le décor est en place: Cachemire a le jouet et Cocoon observe.

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Opération récupération se met en place en douceur:

Cocoon fait mouvement et se place près de son frère.

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Toutefois, il est conscient d'être observé.

Il jauge la liberté d'action qu'il est en droit de s'accorder sans s'attirer des remontrances.

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Il va le jouer en finesse.

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Toujours observés?

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D' un seul coup Cachemire remarque lui aussi l'observateur.

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Mais, peu lui importe, il retourne à son jouet ( qui, en rélité, est celui de son frère).

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C'est devenu moins drôle : son frère ne fait même plus mine de vouloir récupérer le jouet!

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Quelques minutes se sont écoulées. Cocoon a récupéré son jouet près de lui.

Cachemire revient.

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Cocoon sait qu'il ne faut pas bouger s'il veut que Cachemire ne cherche pas à récupérer le jouet. Il surveille les réactions du frangin, en retenant son souffle.

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C'est tout bon.

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Les voilà partis pour une sieste pleine de douceur.

Photo 362bis

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