Instants phone....faune...my fauve en mode repos.
ou Mes Whippets dans tous leurs états
Instants phone....faune...my fauve en mode repos.
C'est vers 14h que je me décide à visiter l'île en vélo. Ces Messieurs resteront donc dans le camping-car, bien au chaud.
Et me voila partie au centre de La Couarde, que nous avions visitée le matin avec ces Messieurs. Cette fois, je suis seule et je cherche à louer un vélo pour partir sur les routes cyclables de l'île en direction de la pointe des baleines et de son phare.
J'ai un souvenir de ce lieu bien agréable avec un côté un peu sauvage. Que vais-je trouver?
Je fais rectifier la selle deux fois car, après un premier essai, je constate qu'elle est trop basse : j'aime avoir la jambe bien tendue sur la pointe des pieds, je trouve cela moins fatiguant au pédalage. Il semblerait que ce ne soit pas le réglage le plus courant car il m'a fallu insister et, même si ce cher jeune homme me précisa que je pouvais la régler moi-même, il finit pas céder à mon "caprice".
C'est ainsi qu'après 2 tours de pâté de maisons comme galop d'entraînement je partis sur les chemins baptisés "pistes cyclables".
Un grand plaisir ... et de l'effort et des paysages ... mais jamais seule. Eh oui, ces premiers rayons de soleil, si timides mais bien réels, ont amené sur les chemins les touristes en mal d'activités ludiques et trop contents de cette accalmie dans le déluge de ces derniers jours.
Dois-je avouer que j'ai plus souvent suivi les cyclistes que regardé les panneaux, pariant qu'ils avaient la même destination que moi : le phare de la pointe des baleines.
Tout au long du parcourt ce fut, plaisir des yeux, douceur de l'odorat, agression de la souffrance musculaire, asphyxie des poumons, rage d'y arriver, relâchement de la volonté de battre des records, plaisir de la photo, plaisir des lignes, plaisir de la solitude , plaisir de la liberté et enfin plaisir de retrouver la terre ferme définitivement après 4 h de pédalage.
Pour quelqu'un qui n'avait pas fait de vélo depuis près de 2 ans...la journée a aidé à remettre le physique en route !!!
Le retour au camping-car fut fêté par ces Messieurs.
Après des visites rapides de St Martin, La Flotte, et autres villes de l'Ile de Ré il est temps pour nous de faire comme ce dernier compagnon de route...partir.
La pluie est revenue après cet intermède d'une journée.
Lors de mon parcours en vélo, j'ai fait une halte chez un Monsieur qui proposait des caramels au beurre salé et autres délices du même acabit. J'emmène avec moi des douceurs salées en guise de souvenirs et garde en mémoire une grande gentillesse, perceptible pour ne pas dire pénétrante. Il y a des être qui irradient tout en douceur. Le monde est toujours surprenant par petite touche.
info route
Première escale, au hasard des routes.
Notre deuxième campement, si bien placé et calme.
De la couarde à la pointe des baleines : à vélo.
Pour aller plus loin :
A voir:
L'île de Ré est au bout du ...pont.
J'ai hâte de revoir cette île. Mes souvenirs sont lumineux, colorés et très ...bord de mer avec ports, maison basses aux volets colorées, ainsi que les fameuses Roses Trémières dont les colories ressortent magnifiquement sur cette île blanche, plus le vélo et encore le vélo.
La Rose Trémière est la fleur de prédilection de l'île de Ré. Elle peut atteindre 2 ou 3 mètres de hauteur avec sa longue tige très raide. Les fleurs s'intercalent entre les feuilles directement accrochées sur cette tige, elles naissent sous la forme de pompons verts qui grossissent et s'ouvrent en fleurs colorées. Sur l'île, les Roses Trémières sont partout, s'accrochant dans des endroits improbables et se déclinant dans une palette de coloris très variès.
Serais-je déçue?
Première étape, je ne sais pas où bivouaquer. Je prends au hasard des rues et je constate qu'un camping-car immatriculé à l'étranger me suit. Il ne va pas être déçu le pauvre, car je ne sais vraiment pas où je vais!
Mais, cette fois la chance est avec moi car, tout au bout d'une route, qui me semblait au début n'être un cul de sac sans intérêt, je découvre un parking gratuit pour camping-car, tout près d'une station technique pour camping-car qui elle est payante et ... tout cela, en bord de mer !!
Trois véhicules sont déjà installés mais j'ai largement la place : ce sera notre premier bivouac sur l'île de Ré, face à des dunes sauvages.
J'ai pris cette photo le lendemain matin lors d'une balade avec ces Messieurs. Je vais découvrir à mes dépends que ces dunes sont remplies de lapins. En effet, c'est par l'odeur et la vue alléchées, que ces Messieurs vont s'élancer à la poursuite d'un lapin à ma grande surprise, me décollant littéralement du sol pour me propulser au bas de la dune : la nuque et le dos secoués par un atterrissage à plat ventre des plus brutaux, le nez dans les herbes piquantes et les épaules arrachées de mon corps par la traction exercée par les laisses, auxquelles mes mains sont restées désespérément accrochées, avant de lâcher prise lamentablement, anesthésiées par la douleur.
C'est là, que j'ai décidé qu'eux et moi, nous aurons des chemins séparés à certains moments de la journée : le camping-car pour ces Messieurs et à moi les visites ou le vélo.
Nous sommes partis en vadrouille en camping-car pour visiter et trouver un deuxième point de chute sympa (bien entendu il est question, ici, d'un campement) .
Et là, encore de la chance car ce fut le cas : un parking en bord de plage, pas d'interdiction pour les camping-cars et situé tout à côté d'un petit parc, idéal pour la balade du matin avec ces Messieurs. Cerise sur le gâteau...personne à l'horizon.
Nous nous installons.
De bon matin, visite des rues et ruelles au programme.
Ces Messieurs sont de la partie bien évidemment
Les ruelles et tout ce qui va avec...
Mais aussi la plage pour notre plaisir
Bon ce n'est pas la grande température mais il ne pleut pas!
Voici notre installation et l'un des rares moments où nous réussirons à prendre le soleil pendant ce séjour.
Installation de ces Messieurs
La mienne pour grignotter et lire au calme.
Ces Messieurs semblent profiter des rayons de soleil avec plaisir.
Ok, il est temps de les laisser profiter de la sieste!
Ainsi, se passa une bonne partie de la journée.
Scènes de vie...
Nous avons poursuivi notre route vers St Gilles Croix de Vie. Le ciel est serein et la pluie semble absente pour un moment, reste le vent et le froid.
Premier arrêt à St Gilles, sur une place de parking le long de la route, histoire de pouvoir admirer et prendre des photos. A ce moment là, je sais que mon appareil est mal réglé, car, après avoir pris les photos de ces Messieurs, je les avais visionnées et j'avais alors constaté la catastrophe. Mais, je n'ai pas encore pris le temps de refaire les réglages. Les photos sont donc du même genre.
Il ne dépareille pas mon beau carrosse dans le décor!
St Gilles n'est pas une petite ville, mais nous ne prendrons pas le temps de la visiter, car, il ne faut pas l'oublier, mon objectif est de ralier l'île de Ré avant la nuit. Nous allons donc nous contenter du littoral de St Gilles, et .... c'est magnifique!
Deuxième arrêt sur un petit parking qui semble desservir un embarcadère pour des visites en bateau. J'ai la surprise de voir un véhicule faire demi-tour et venir autour de mon camping-car. Ils notent peut-être le numéro de téléphone du loueur qui est visible sur le devant?! Bref, je décide de profiter du point de vue. Je continue de prendre des photos dont très peu seront, en fait, exploitables.
Une idée du vent qu'il y avait !!
Ces Messieurs sont dans le fourgon bien au chaud mais, suffisamment curieux pour grimper sur les siège avant et me suivre du regard.
Troisième arrêt sur un parking vers la sortie de St Gilles. Au moment de fermer le fourgon, mon appareil photo en bandoulière, je vois arriver une voiture de police qui ralentit en me repérant (moi ou le fourgon ?) et observe la femme que je suis, se diriger vers la plage d'un pas décidé, manifestement avec l'intention de jouer à la photographe. Ils échangent entre eux, puis font demi-tour sur la parking et repartent .
Il n'est pas beau ce fourgon qui attend calmement que je revienne pour reprendre la route?
Bien évidemment, tout le long de cette route en bord de plage, le stationnement des camping-cars est interdit. Peut-être la police venait-elle vérifier que je ne m'installais pas?
Mais suis-je véritablement un camping-car avec mon fourgon? Allons soyons de mauvaise foi , je vais dire non!! De toute façon, nous reprenons la route en direction des Sables et il n'est pas question de savoir si j'aurais pu bivouaquer ici.
Sur la route...
Nous ne nous arrêterons pas aux Sables.
Ce n'est plus les Sables que je connaissais, avec ses vieilles maisons en bordure de mer, telles des ladies prêtes à prendre le thé, contre vents et marées, pimpantes ou vieillissantes mais souvent colorées, à la fois disparates et semblables dans leur indifférence aux touristes envahissants qui les lorgnent. Ces ladies n'ont pas senti le dangers. Elles n'ont pas senti que cet envahisseur, qu'est le touriste lambda qui les lorgne admiratif, sera le même qui viendra louer ou acheter un appartement dans cet immeuble, construit sur leurs cadavres de maisons condamnées par les promoteur, faisant lui-même son propre malheur, quand lors de ses promenades, un manque cruel de la beauté ancienne de ce lieu lui viendra et, qu' assis parmi ses semblables, la nostalgie lui mordra le coeur . Puis, un jour viendra où le souvenir de ces vieilles ladies ne sera plus. Seules, les cartes postales, d'un quelconque bouquiniste dans une rue perdue de la ville, donneront encore l'idée de la beauté ancienne des Sables. Peut-être à un jeune couple d'amoureux? Ils seront comme nostalgiques de ce qu'il n'ont pas connu et ne pourront plus connaître, mais également frustrés, de ne plus pouvoir découvrir autour d'eux, la délicatesse de cette ville dévoilée par les cartes et où ils auraient aimé vivre.
Donc, nous parcourons les Sables et son bord de mer, d'une seule traite.
Par contre, à la sortie nous prenons le temps d'aller admirer le Puit d'Enfer. Le stationnement sur le parking est interdit aux véhicules dont la hauteur est supérieure à 2 m, mais j'arrive à me garer sur le bord gauche de la route, sans difficulté à cette époque de l'année. Je laisse ces Messieurs au chaud et, c'est bien couverte que je me dirige vers le bord des rochers là où se concentre l'ensemble des bipèdes présents.
Froid? Vous avez dit froid?
Oh que oui!!
Et du vent!!!
Le Puits d'Enfer
Dans toute sa longueur. Bruit et mousse...une sensation de vertige.
C'est gelée que je rejoins le Bavaria pour continuer vers l'île de Ré. Ces Messieurs sont contents de me revoir, même si mon absence n'a été que de courte durée. Mais, est-ce moi qui leur ai manquée ou la balade qu'ils auraient voulu partager?
Cette fois, nous nous dirigeaons vers l'île de Ré, les yeux grands ouverts mais programmer d'arrêt pour faire des photos ou visiter.
L'ile de Ré est notre prochain bivouac.
Info route
Les Sables à l'ancienne: http://www.youtube.com/watch?v=n0PORQyUAWc
en photo :
http://www.vendee1.eu/la-vendee-autrefois/cartes-postales-anciennes-photos-anciennes-de-vendee/212-les-sables-dolonne-photos-cartes-postales-anciennes.html
Le soleil est de retour et il est accompagné de la chaleur.... quel régal!
Il est temps de se gorger de soleil jusqu'à en être repus. Une orgie bienfaitrice en somme.
Ici, l'environnement n'est pas des plus agréables alors l'âme souffre de cette absence et le besoin de beauté se fait sentir. Il faut créer soi-même des petites touches de couleurs et de beauté et y concentrer son esprit, en faisant abstraction du reste.
Un hamac, une voile et le tour est jouer. Le cadre est planté pour donner cette illusion nécessaire au bien-être.
Voila, il est temps de se livrer au soleil les pieds en évantail.
La vie autour.
Un bon polar...de quoi se laisser aller à une sieste tout en douceur
avec comme seuls témoins , le soleil et le ciel bleu azur.
Demain est un autre jour, sachons profiter de l'instant.
Le ciel est dégagé mais le vent est violent et le froid très présent quand nous prenons la route.
Il est ici question de longer le plus possible le littoral et de renouer avec des noms qui chantent ma jeunesse: Notre-Dame de Monts, St Jean de Monts, St Gilles Croix de Vie, Brétignolles sur Mer, Brem sur Mer, Les Sables d'Olonne, Jard sur Mer, Longeville, La Tranche, l'Aiguillon et enfin, l'ile de Ré.
Des membres de ma famille continuent de re-visiter au fils des ans ces plages du littoral vendéen avec assiduité et un plaisir toujours renouvelé. C'est ainsi que j'ai régulièrement à l'oreille les noms des Sables, de Brétignolle, de St Gilles Croix de vie et St Hilaire de Rietz pour ne nommer que ces villes.
Pour les Angevins, Brétignolle et les Sables ainsi que St Gilles croix de Vie sont des destinations de bord de mer de pérédilection en dehors des destination de Loire-Atlantique que sont La Baule, Le Pouguen, Le Croisic, Pornichet, St Brévin les Pins et Pornic.
Pour l'heure, ces Messieurs sont à leur place déjà en mode sommeil, bien au chaud à mes pieds et la route défile.
Les souvenir affluent.
Je suis, cette jeune fille qui joue du pouce sur les bords de route avec ses amis pour rejoindre un coin de cette côte avec à la clef, un petit matin de fatigue, réchauffé par la beauté d'un levé de soleil, irradiant de perles la brume matinale de ce coin du littoral, mais, je suis aussi cette jeune fille, dans une voiture en compagnie de copains, en route pour une virée sans autre but que la plage et un bain de minuit pour les plus courageux.
Le paysage défile.
Je ne suis plus cette jeune fille. Cette jeune fille est multitude, brune ou blonde, elle a tous les âges à la fois, tous les prénoms à la fois, elle n'appartient à aucune génération en particulier, elle continue de croire en sa jeunesse et à courir avec ses amis vers les plages vendéennes pour découvrir le couché de l'astre solaire sur l'océan suivi de son levé plus discret dans la brume du petit matin. Elle n'a conscience que de l'instant, le futur n'a pas d'avenir, il n'est même pas encore en gestation.
Le Fourgon caresse le bitume de la côte Vendéenne .
Je ne suis plus cette jeune fille, je suis cette femme, au volant d'un fourgon, revisitant tout doucement le chemin d'une partie de sa vie en descendant le littoral lié à son enfance et adolescence.
C'est donc avec lenteur que je roule, pour mieux apprécier le paysage, tout en serpentant dans les rues au gré de ma fantaisie.
Il fait froid, pas de pluie pour le moment, peu de gens dans les rues. Ça me va.
Perit coin tranquille à Notre Dame des Monts
Puis, St Jean de Monts où nous avons retrouvé la plage où nous avions passés les congés de la Toussaint, il y a 2 ans.
Il n'y faisait pas chaud et le vent y était particulièrement fort.
Suite des pitreries de Cachemire: http://0z.fr/2mg63
Les oreilles de Cocoon ne sont pas en reste: http://0z.fr/0WTBT
Ces Messieurs sont frigorifiés et prêts à rentrer.
Mais bien que gelés, ces Messieurs semblent heureux d'avoir pu profiter de cette plage déserte et de s'être défoulés en galopant et en jouant à se poursuivre dans des courses folles ou des joutes amicales.
Nous avons repris la route, laissant derrière nous ces étendues de sable aux rares téméraires que nous y avons rencontrés, les mouettes principalement et deux ou trois promeneurs.
Info route
1 -Notre Dames des Monts est située entre la Barre de Monts et St Jean de Monts
Des plages de sable fin à l'infini et l'ile d'Yeux en vis à vis.
2 - St Jean Des Monts
Là aussi de magnifiques plages de sable fin à l'infini.
C'est la plage où ces Messieurs et moi-même nous sommes promenés
Un lien vers un site du littoral vendéen et plus:
http://www.gite-de-vendee.comuv.com/Untitled-2.4.html
Les pitreries de Cachemire
Souvenir du Gois
Le gois
Avril 2012 voyage en camping-car - Fourgon Bavaria